EPR Flamanville: construction reportée à 2017
Billet CAP 21:
L’EPRthon continue
L’EPR continue d’être une catastrophe industrielle. En juillet 2011, EDF avait annoncé un retard de deux ans avec une hausse de 2,7 milliards d’euro par rapport au coût initial de 3,3 milliards, le coût de production du MWh était alors estimé entre 70 et 75 euros (contre 46 initialement).
En décembre 2012 la facture a dérapé une nouvelle fois de 2,5 milliards d’euro avec un retard repoussant l’ouverture à 2016. On apprend aujourd’hui un nouveau retard pour l’EPR et une inflation des coûts de construction sur fond de retour de la guerre des Roses entre Areva et EDF. Alors que le remplacement des états majors des géants de l’énergie touche à sa fin, avec le dernier épisode en date de ce week-end chez Areva, ce nouvel épisode est une parfaite illustration des dysfonctionnements étatiques où se joue une partie de cette guerre. On retrouve les dérives dénoncées dans l’Etat nucléaire paru en septembre aux éditions Albin Michel.
C’est aussi la loi de transition énergétique prévoyant le plafonnement de la part du nucléaire dans le mix énergétique français qui en prend un coup au passage et Fessenheim ne fermera certainement pas avant la fin du mandat de François Hollande en 2017.
Piratage ou ratage industriel, les 2 sont vraiment problématiques sur les aspects démocratique et économique. En 2012, nous lancions le hashtag #ToiaussichiffretonE PR qui garde encore tout son sens aujourd’hui. C’est un véritable "EPRthon" qu’il va falloir mettre en place.
En décembre 2012 la facture a dérapé une nouvelle fois de 2,5 milliards d’euro avec un retard repoussant l’ouverture à 2016. On apprend aujourd’hui un nouveau retard pour l’EPR et une inflation des coûts de construction sur fond de retour de la guerre des Roses entre Areva et EDF. Alors que le remplacement des états majors des géants de l’énergie touche à sa fin, avec le dernier épisode en date de ce week-end chez Areva, ce nouvel épisode est une parfaite illustration des dysfonctionnements étatiques où se joue une partie de cette guerre. On retrouve les dérives dénoncées dans l’Etat nucléaire paru en septembre aux éditions Albin Michel.
C’est aussi la loi de transition énergétique prévoyant le plafonnement de la part du nucléaire dans le mix énergétique français qui en prend un coup au passage et Fessenheim ne fermera certainement pas avant la fin du mandat de François Hollande en 2017.
Piratage ou ratage industriel, les 2 sont vraiment problématiques sur les aspects démocratique et économique. En 2012, nous lancions le hashtag #ToiaussichiffretonE
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